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La Haute Autorité de santé préconise une information accrue en faveur de ce contraceptif 
(Libération, 3 mai)

Dans des recommandations, rendues publiques vendredi, la Haute Autorité de Santé (HAS) demande que la pilule du lendemain fasse «l'objet d'une meilleure information tant auprès du grand public que des professionnels». La HAS propose, également, «d'envisager sa prescription à l'avance, au cas par cas».
 
La HAS avait été saisie par le ministère de la Santé pour évaluer l'efficacité de la pilule contraceptive d'urgence (PCU), mais aussi pour promouvoir de bonnes pratiques. Aujourd'hui, l'accès à la pilule du lendemain se fait «directement en pharmacie dans 90% des cas, sans prescription médicale. Elle est délivrée gratuitement par les infirmières scolaires, et depuis l'an dernier par les services de médecine préventive pour les étudiantes», note la HAS qui confirme sa progression. «Son utilisation a plus que doublé au cours des dix dernières années, atteignant 1,3 million de boîtes vendues en 2010, avant de se stabiliser depuis.» En 2010, toujours, «près d'une femme en âge de procréer sur quatre avait déjà utilisé la pilule du lendemain au cours de sa vie». Elle est, de fait, surtout utilisée par les 15-19 ans.
 
Dans son rapport, la HAS pointe des «freins à une meilleure utilisation, comme la méconnaissance persistante de cette contraception d'urgence, mais aussi une perception exagérée du risque d'effets indésirables, voire des craintes de stigmatisation». La HAS préconise des actions de communication en milieu scolaire mais également au niveau individuel par les professionnels de santé qui doivent eux-mêmes être mieux formés...
 

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